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Alors que Lydia vivait une grossesse tout à fait normale, elle a vu sa vie basculer à seulement 22 semaines et 6 jours. De violentes crampes et des saignements abondants l’ont conduite à l’urgence de son hôpital régional, sans qu’aucune réponse claire ne lui soit donnée.

C’est une fois rendue au CHUS, grâce à l’expertise des spécialistes en néonatologie, qu’elle a retrouvé espoir de sauver la vie de son bébé.
« Sans le CHUS et son équipe, je ne serais pas ici aujourd’hui avec mon fils. Ils ont fait l’impossible pour lui donner une chance de vivre », confie Lydia, encore émue de ce qu’elle a traversé.
Une course contre la montre
Arrivée d’urgence à l’Hôpital Fleurimont, Lydia a été prise en charge par une équipe médicale qui n’avait jamais affronté un cas semblable : sauver un bébé de moins de 23 semaines. Grâce à un traitement, ils ont réussi à gagner deux précieux jours, franchissant ainsi le seuil critique de viabilité des 23 semaines.
Le 4 février 2024, une césarienne d’urgence a permis à Lydia de donner naissance à son petit garçon, un minuscule combattant qui a immédiatement été placé sous respirateur. « Quand je me suis réveillée, mon conjoint m’a dit qu’il voulait appeler notre fils Édouard, il était tellement excité qu’il n’avait même pas pensé me dire qu’il était en vie. C’était irréel », se souvient Lydia.
Une mère, une entrepreneure, une battante
Alors que son bébé luttait pour sa survie, Lydia devait jongler avec une réalité éprouvante : les allers-retours incessants entre l’hôpital, sa maison et son entreprise, tout en s’occupant de sa fille alors âgée d’à peine 14 mois. Sans répit, elle a trouvé la force de tenir bon grâce au soutien de sa famille et de l’équipe de néonatologie.
« Le plus difficile, c’était cet immense sentiment de culpabilité. Je me sentais coupable de laisser mon garçon seul à l’hôpital, coupable de ne pas être assez présente pour ma fille à la maison et coupable d’exiger autant de ma sœur qui s’occupait de l’entreprise. J’avais l’impression de tirer dans toutes les directions sans jamais en faire assez », confie-t-elle.
Redonner pour offrir de l’espoir
Aujourd’hui, Édouard a un an et demi. Malgré des séquelles pulmonaires, il se porte bien, il mène une vie normale de bambin et fréquente même la garderie. Pour Lydia, ce miracle est une source de gratitude immense. C’est pourquoi, avec son entreprise La Shoppe SaladeBar, elle a choisi de redonner à la Fondation du CHUS. Elle fait maintenant partie des Entreprises Papillon, ces entreprises d’ici qui s’engagent à soutenir leur communauté.
« J’ai choisi de partager mon histoire pour aider ne serait-ce qu’une seule maman dans ma situation. Il existe très peu d’enfants prématurés de 23 semaines, et si mon témoignage peut permettre à une femme de briser son isolement, ce sera déjà énorme », explique Lydia.
Ensemble, changeons des vies
L’histoire de Lydia et d’Édouard démontre l’importance d’avoir accès à des soins spécialisés ici, chez nous. Chaque jour des centaines de personnes franchissent les portes de nos deux hôpitaux. Votre don à la Fondation du CHUS permet de soutenir des projets de recherches, d’acheter de l’équipement de pointe et d’offrir des soins humains aux patient·es et à leur famille.
Vous avez envie de faire comme Lydia et de soutenir la santé des familles d’ici? Chaque geste compte. Donnez.
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